La Tunisie, avec ses côtes méditerranéennes étendues, abrite une grande variété d’espèces de requins. Ces grands poissons sont souvent mal compris et font peur à beaucoup d’entre nous. Avant d’aller plus loin, sachez que le requin n’est pas un animal qui attaque sans raison, on rescence très peu d’attaque mortelle chaque année (à compter sur les doigts d’une main).
Suite à une attaque en Égypte et des articles de plusieurs médias sur des “pseudo-attaques” en Tunisie, nous remettons à jour la vérité aujourd’hui ! Dans cet article, explorez la diversité des espèces présentes en Tunise, les risques potentiels pour les baigneurs, ainsi que les menaces pesant sur ces prédateurs marins emblématiques.
La diversité des requins dans les eaux tunisiennes est impressionnante. Parmi les nombreuses espèces recensées, certaines sont plus communes tandis que d’autres restent rares et furtives. Les requins connus comme étant dangeureux pour l’homme sont assez rares en Tunisie, mais vous pourrez tout de même en croiser en pleine mer ou sur la côte :
Le requin blanc, également connu sous le nom de grand requin blanc, est peut-être l’espèce la plus redoutée et médiatisée suite à son délit de sale gueule avec la saga “les dents de la mer”. Opportuniste et puissant, ce prédateur se retrouve parfois au cœur de rumeurs et de fake news relatant des attaques, pour la plupart du temps fictives. En réalité, les rencontres avec cette espèce restent extrêmement rares autour des plages tunisiennes. Mais une population de requin blanc est tout de même bien rescensée dans ces eaux.
Le requin bleu est fréquemment observé dans les eaux profondes. Leur nature habituellement non agressive envers les humains fait que les incidents impliquant cette espèce sont presque inexistants. Néanmoins, ils ne doivent pas être approchés lors des captures par les pêcheurs, cela reste un requin dangereux !
La présence de requins en Tunisie représente-t-elle des risques pour les nageurs et les plongeurs ? Contrairement à certaines idées reçues (amplifiées par des vidéos virales ou des rapports exagérés), les blessures ou morts causées par des requins en Tunisie sont extrêmement rarissimes.
Découvrir cet article sur le même sujet: Les endroits à éviter en Corse : Voyager prudemment
Les statistiques montrent que les cas de morsures de requin confirmées sont rares sur les côtes tunisiennes. Les interactions entre ces animaux et les humains restent limitées, malgré l’augmentation du nombre de touristes visitant les plages chaque année, la population de requins, elle, descend tous les ans à cause de la sur-pêche. On parle ici d’une baisse de 70% de la population en 100 ans.
Voir aussi :
Plusieurs mesures permettent d’assurer la sécurité sur les plages tunisiennes :
Ces efforts collectifs minimisent les chances de mauvaises surprises pendant les loisirs balnéaires.
La sur-pêche constitue un problème majeur pour les populations de requins en Méditerranée. Les prises accidentelles par les chalutiers commerciaux compromettent gravement leur survie à long terme. De nombreux élasmobranches y figurent désormais parmi les espèces menacées.
L’exploitation excessive des ressources affecte directement la biologie marine. Les requins souffrent du manque de proies ainsi que de dégradations d’habitats nécessaires à leur reproduction. Ce déséquilibre écologique pourrait engendrer des conséquences irréversibles pour l’écosystème entier.
Heureusement, plusieurs initiatives voient le jour pour contrer cette tendance préoccupante :
Le succès de ces actions repose sur la coopération active entre communautés locales, scientifiques et instances décisionnelles.